
Je suis née le 15 octobre 1983 à Kiev, en Ukraine.
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En 1987, une nouvelle vie commence lorsque nous nous installons ma mère et moi à Abidjan.
Trois cultures (slave, africaine et occidentale) me bercent dans l'enfance.
Adolescente, j'aime écrire des poèmes, des textes en français, tenir mon journal intime et lire des histoires
romancées.
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Après le bac, à un peu moins de 18 ans, j'atterris seule à Paris où j'étudie quatre ans en école de commerce
avant de valider mon Master en commerce et management international à l'Université. Mes écrits pendant
ces années sont surtout orientés vers ma formation.
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À 24 ans commence mon aventure de l'entrepreneuriat avec le lancement de Métis Art Déco, ma boutique
en ligne de vente d'artisanats, puis l'ouverture de ma petite galerie d'art moderne à Paris au Village Suisse,
dans le 15ème arrondissement. Je vis pleinement cette expérience riche de rencontres et de collaborations
avec des artistes et des créatifs. À cet âge, je griffonne sur des feuilles sans aucun projet concret d'écriture.
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Je cesse mes activités à Paris en 2009, poussée par l'envie de retourner en Côte d'Ivoire. C'est en octobre de la même année que je lance à Abidjan, en association avec ma mère, sans doute le premier Vodka Bar de l'Afrique de l'ouest.
En 2012, je participe pendant un an à la rédaction du city guide mensuel Zoom Afrika publié par mon mari.
Toujours avec la même fibre d'entrepreneur, je lance en 2014, à Abidjan ma maison d’Hôtes, la Villa Oasis. Mon envie d'écrire en cette période est présente et pourtant il n'en ressort rien de concret.
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En février 2017, après plus de sept ans d'exploitation du Vodka Bar qui s'est bâti une notoriété dans la capitale, nos locaux sont rasés frauduleusement, dans un contexte juridique périlleux, tout est perdu. Ce rêve et le fruit de tant d'années d'efforts arrachés, provoque en moi, un terrible choc. Après quelques mois de flottement, la joie de la maternité et l'amour de mon époux m'aident à aller de l'avant. C'est en novembre de la même année que je commence à écrire mon premier roman, Page Blanche: peut-on réécrire son histoire et l'auto-édite.